À vous qui m’avez rabaissé, ignoré, méprisé,
 
Je prends aujourd’hui la plume non pas pour me plaindre, mais pour mettre des mots sur ce que j’ai vécu et en tirer la force dont j’ai besoin pour avancer. Vous avez peut-être cru que vos paroles blessantes, vos silences lourds et vos regards pleins de mépris allaient me briser. Vous avez peut-être espéré que je me perde dans la douleur du rejet, que je doute de ma valeur, que je m’efface sous le poids des humiliations.
 
Oui, j’ai souffert. J’ai connu l’injustice de voir mon nom sali, la douleur d’être exclu, l’amertume de l’incompréhension. J’ai douté, j’ai pleuré, j’ai parfois même voulu me convaincre que vous aviez raison. Mais aujourd’hui, je comprends que ces épreuves n’étaient pas là pour me détruire, mais pour me forger.
 
Votre jalousie n’était que le reflet de ce que je portais en moi et que vous ne pouviez pas supporter. Vos critiques n’étaient que l’écho de vos propres insécurités. Votre rejet était en réalité une libération, car il m’a forcé à chercher ma place ailleurs, à m’élever au-dessus des jugements humains, à me rapprocher de ma véritable destinée.
 
Je vous pardonne. Non pas parce que je minimise ce que j’ai ressenti, mais parce que je refuse de laisser l’amertume enchaîner mon cœur. Je transforme la douleur en force, l’injustice en sagesse, le rejet en tremplin vers mon accomplissement.
 
Merci, car sans vous, je n’aurais peut-être pas compris à quel point j’étais appelé à plus grand.
 
Avec détachement et sérénité,
 
Sinticha